Le diagnostic amiante

Au sein du DDT, dossier de diagnostic technique que chaque propriétaire ou bailleur doit annexer au contrat de vente ou de bail, lors de transactions immobilières, il existe des diagnostics immobiliers dont la mise en œuvre relève d’une expertise particulièrement délicate.

En effet, le travail effectué par le professionnel certifié peut présenter des risques pour sa sécurité et les résultats de son rapport peuvent s’avérer de véritables signes d’alerte sur les risques très graves que peuvent encourir les futurs occupants du bien en vente ou en location.

Le diagnostic amiante ou état d’amiante fait partie des diagnostics prioritaires lorsque le bien concerné à vendre ou à louer date d’avant le 1er juillet 1997, c’est-à-dire du temps où ce polluant dont la toxicité peut être fatale, entrait dans la composition des matériaux courants utilisés dans la construction, en raison des propriétés qui lui avaient été reconnues dans ce secteur.

Désormais, si l’ancien diagnostic date d’avant 2013 et même si aucune trace d’amiante n’a été trouvée, il incombe au propriétaire de le renouveler en cas de vente.

L’exploitation massive de cette fibre minérale naturelle, qui se propage dans l’atmosphère sans même qu’on puisse soupçonner sa présence, a des répercussions environnementales dont on ne peut évaluer l’ampleur actuellement.

Mais elle peut être décelée dans un bâtiment par l’intermédiaire de ce diagnostic spécifique, aux modes opératoires bien précis et qui ne peut être mené à bien que par des diagnostiqueurs, dotés d’une formation et d’une certification bien définies en la matière.

Ils seront les seuls à pouvoir décider de la durée de validité du diagnostic, de sa périodicité comme de la nécessite de désamianter ou non le bien pour protéger les futurs occupants.